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Atiq Rahimi, premio Goncourt

Atiq Rahimi. Fuente: adn.es

Lejos de la expectativa y la polémica de años anteriores (ni un aclamado por todos como Litell ni un autor menospreciado al final como Houellebecq), el premio Goncourt ahora fue a Atiq Rahimi, un escritor franco-afgano con su primera novela en francés, Syngué sabour. Dice la nota:

Syngué sabour es la confesión de una mujer afgana que se libera de la opresión conyugal, social y religiosa delante de su marido, en estado vegetativo. Un libro-poema que "abre puertas y ventanas sobre el mundo". "Su concisión, la nitidez anhelante de su sufrimiento, su cálido fatalismo -comentaba Jacques-Pierre Amette en el diario Le Point- hacen de Rahimi un pariente literario de Beckett". La novela ganadora del Goncourt será publicada por la editorial Siruela el próximo mes de abril y bajo el título La piedra de la paciencia. Esta misma editorial ya publicó el anterior libro de Rahimi, Laberinto de sueño y de angustia.


Esto es lo que dice Pierre Assouline sobre el premio y el premiado. El explica el premio de esta manera:

Certains jurés des grands prix d’automne ont fait une telle surenchère ces dernières années que, pour les Goncourt, le coup d’éclat consistait tout simplement à renouer avec la vraie vocation des prix littéraires : la découverte et la révélation. Pour y parvenir, ils disposaient de deux candidats idéaux sous la main parmi les quatre en lice: Blas de Robles et Atiq Rahimi. Le premier ayant déjà eu son lot, la voie était libre pour le second. Ce qui passa sans mal.


Pero la decisión no le parece desacertada. La novela le gusta mucho:
S’il est un juré auquel l’auteur et l’éditeur doivent le Goncourt, c’est bien l’un de deux petits nouveaux, Tahar Ben Jelloun. Depuis qu’il a lu Syngué sabour en juillet chez lui à Tanger, il n’a cessé d’en plaider la cause auprès de ses camarades de jeux. Petit à petit, les autres prix faisant le ménage et les circonstances aidant, il les a gagnés à sa cause. Jusqu’à ce qu’ils se rendent à cette évidence : Syngué sabour est un beau récit d’un accès aisé (dont je vous disais grand bien dès le 24 août), sorti de la plume d’un nouveau romancier français (un écrivain n’a-t-il pas sa langue pour vraie patrie ?) qui a élargi les frontières de ladite francophonie à un pays d’Asie centrale toujours rongé par la guerre, publié depuis ses débuts par un petit éditeur exigeant qui en 25 années d’existence n’a jamais cédé sur son absolu de la littérature, et qui glorifie discrètement la fière réaction d’une femme dans une civilisation où tant d’autres sont soumises. Autant dire que ce Goncourt 2008 a tout pour lui. La mort de Nadia Anjuman, cette poétesse afghane de 25 ans sauvagement assassinée à Hérat il y a trois ans par son mari “parce qu’elle était trop libre”, avait été un choc pour Rahimi qui l’admirait. De ce choc est né Syngué sabour. Sa mort le lui a inspiré. La “N.A.” à qui il rend hommage sur la page de garde, c’est elle. Elle venait de publier un recueil intitulé Fleur rouge foncée (Gul-e-Dodi) avant d’être battue à mort. Dans l’un de ses poèmes, elle écrivait : ”Espoirs envolés, désirs non exaucés, Je suis née en vain, c’est vrai”…

El otro prestigioso premio francés que se otorgó en estas fechas es el Reanudout, que fue a dar al guineano francófono Tierno Monenembo, de 61 años, que a finales de la década de 1960 escapó de la dictadura de Sekou Touré, por 'El rey de Kahel', la epopeya de Olivier de Sanderval, precursor de la colonización de África occidental en el siglo XIX.

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